Du « Tsunami » au Népal, en passant par Haïti, les Rohingyas, la crise syrienne ou celle des migrants, les ONG sont-elles devenues des grandes surfaces de la solidarité vendant de la compassion à tous les rayons à une clientèle désormais captive en mal d’émotions ?
L’ouvrage raconte de l’intérieur la réalité contemporaine des ONG et interroge, sans concession et pour la bonne cause, la fabrique de la communication humanitaire. Derrière les façades compassionnelles et images des catastrophes, Bruno-Georges DAVID livre une information et une analyse innovante des stratégies de marketing et d’appels aux dons des ONG. L’auteur s’interroge légitimement en professionnel et citoyen éclairé sur les dérives de la communication associative, phénomène inquiétant qui pourrait générer une rupture mortelle entre les ONG et la société civile et l’opinion publique.
Mis à l’épreuve par plus de dix ans de recherches immersives, d’enseignements et de conférences sur le traitement médiatique des crises humanitaires et de la communication des ONG, cet ouvrage interroge leur rapport à l’argent, aux pouvoirs médiatique et politique. Quelle est la part de confusion entre autopromotion et information? La manipulation et la propagande sévit elle aussi dans ce milieu ? Il s’agit là d’un vaste tour d’horizon des véritables questions que soulève aujourd’hui l’action humanitaire industrialisée face au grand public et aux médias. Sujets qui restent encore les tabous dans un milieu hermétique et opaque.
Véritable manifeste, il convoque les origines de l’action humanitaire moderne, pour que les générations qui viennent s’engagent en conscience et sans illusion dans l’action humanitaire qui ne doit pas devenir un mirage ou un souvenir du 20e siècle.
L’auteur: Bruno-Georges David a collaboré avec les plus grandes marques internationales en occident et dans l’ex-bloc soviétique. Il est Président Fondateur de Communication Sans Frontières, il accompagne de très nombreuses ONG et a collaboré avec de nombreuses écoles et universités comme OXFORD BROOKES, PARIS XII, le CELSA. et l’École des Métiers de l’Information.